Antécédent du client
Au Neuro (L’Institut-hôpital neurologique de Montréal), Clinical Biological Imaging and Genetic
Repository (C-BIGR) constitue une ressource essentielle dans le paysage de la recherche
neurologique. Avec plus de 1000 troubles distincts, les maladies neurologiques posent des défis
importants et représentent un besoin médical non satisfait substantiel de thérapies efficaces.
La C-BIGR, créée en 2016, constitue une collection inégalée de bio-échantillons et de données
cliniques longitudinales de patients atteints de ces maladies neurologiques. La biobanque
comprend des échantillons provenant de populations adultes et pédiatriques, de témoins sains,
ainsi que des données neuropsychiatriques, des données d’imagerie et des analyses génétiques.
La biobanque travaille en étroite collaboration avec les initiatives clés du Neuro, telles que la
plateforme de neuro-informatique (NBC) et la plateforme de découverte de médicaments en
phase précoce (PDMPP), jouant un rôle central dans la catalyse des découvertes révolutionnaires
en recherche neurologique, ouvrant ainsi la voie au développement de traitements innovants
pour améliorer la vie des personnes atteintes de troubles neurologiques.
C-BIGR est chargée d’organiser les collectes de sang et de liquide céphalorachidien (LCR) et de
fournir le matériel de collecte à tous les coordonnateurs de recrutement, internes et externes.
Une fois qu’un patient consent et l’échantillon biologique obtenu, C-BIGR gère la préparation et
l’isolement du matériel souhaité tels que ADN, ARN, PBMC, sérum, plasma et LCR, le stockage
des échantillons et le contrôle qualité des matériaux biologiques. Comme C-BIGR collecte une
documentation détaillée pour chaque échantillon et suit un flux de travail clair lors de la demande
d’échantillon, chaque échantillon est efficacement suivi et prêt pour une éventuelle expédition
dans les délais.
Le défi
Dès l’ouverture de C-BIGR, le nombre d’échantillons a augmenté rapidement, rendant les
étiquettes d’identification manuscrites inefficaces. L’introduction du système de gestion des
informations de laboratoire (SGL) LORIS a permis à la biobanque de créer et d’imprimer des
étiquettes avec des identifiants uniques, des types d’échantillons et des codes-barres, améliorant
ainsi l’identification et le suivi des échantillons pour chaque flacon.
Après l’intégration du SGL, la biobanque a commencé à utiliser des étiquettes NitroTAG® (JTTA-57C1-1WH), plus efficaces, simples d’utilisation et résistantes au stockage à basse température
dans des congélateurs à -80°C et dans l’azote liquide. Cependant, des collaborateurs externes
continuaient d’envoyer des échantillons congelés avec des identifiants et des codes-barres LORIS
étiquetés manuellement ou manquants. Pour remédier à ce problème, la biobanque a dû acquérir
des étiquettes pouvant être apposées sur les étiquettes existantes, permettant ainsi la saisie des
échantillons dans le SGL LORIS. Initialement, des étiquettes provenant de sources alternatives
ont été testées à cette fin, mais elles n’ont pas adhéré aux cryotubes congelés.
Solution sur mésure
Après avoir exploré en ligne le catalogue complet des solutions d’identification de GA International,
les membres du laboratoire de la C-BIGR ont contacté LabTAG pour une consultation. Leurs
experts scientifiques ont formulé des recommandations, aidant le laboratoire à identifier les
étiquettes les mieux adaptées à leurs besoins. Le laboratoire a ensuite sélectionné quelques types
d’étiquettes, et LabTAG a envoyé des échantillons gratuits de chacune d’elles pour les tester
afin de déterminer la meilleure option pour son système. Le choix s’est finalement porté sur les
étiquettes de couverture Blackout CryoSTUCK® pour surfaces congelées (BUC-29C1-1SW). Ces
étiquettes ont la particularité de pouvoir être appliquées sur des tubes et flacons déjà congelés à
des températures allant jusqu’à -80°C. Comme il s’agit d’étiquettes opaques, elles masquent et
dissimulent l’étiquette sous-jacente, ce qui facilite le remplacement des anciennes informations
par une nouvelle étiquette correspondant au SGL LORIS. Cela a rendu le processus global
plus efficace, comme l’explique Mme Marie-Noëlle Boivin, membre de C-BIGR : « Auparavant,
appliquer une nouvelle étiquette sur un cryotube était un défi. Si les échantillons étaient sur de
la glace carbonique, nous devions attendre que l’extérieur du flacon soit suffisamment chaud
pour que l’étiquette puisse coller. Maintenant, pendant que les échantillons sont conservés sur
de la glace carbonique, nous pouvons rapidement essuyer toute condensation du cryotube,
permettant à l’étiquette de coller sans effort. Cette méthode réduit le temps de traitement de
moitié tout en assurant la protection de nos échantillons biologiques.»
Conclusion
Globalement, le laboratoire a constaté une efficacité accrue et une réduction de la décongélation
inutile des échantillons grâce à l’utilisation des étiquettes LabTAG Blackout CryoSTUCK de
GA International. Ces étiquettes se sont intégrées en toute transparence à leurs flux de travail,
conformes aux exigences du SGL LORIS et offrant un moyen de mieux suivre et retracer les
échantillons provenant de collaborateurs externes. Grâce à l’aide d’échantillons gratuits fournis
par LabTAG, C-BIGR a optimisé ce processus en testant les étiquettes au préalable, s’assurant
ainsi qu’elles étaient conformes à leur système actuel. À l’avenir, d’autres technologies pourraient
contribuer à optimiser davantage les processus de la biobanque, notamment l’identification par
radiofréquence (RFID) et les systèmes d’étiquetage automatisés, qui peuvent accélérer les flux
de travail des laboratoires traitant de grands volumes d’échantillons.
